Rencontre avec georges nasser à cannes 2017
Une belle rencontre touchante avec Georges Nasser à Cannes, un personnage comme dans les films en noir et blanc, sorti tout droit de la belle époque des stars d’hollywood.
Soixante ans après sa sélection officielle au Festival de Cannes en 1957, Abbout Productions et la Fondation Liban Cinéma présentent une copie nouvellement restaurée d’Ila Ayn ? (Vers l’inconnu ?) du réalisateur Georges Nasser, pionnier du cinéma libanais. Le film restauré a été projetée dans la prestigieuse section Cannes Classics dans le cadre de la 70e édition cannoise.
La société de production libanaise et la FLC, qui œuvrent pour le renouveau du cinéma libanais, ont initié la restauration du film, convaincues d’un trésor national qui devrait être préservé et redécouvert par le public à l’occasion de son 60e anniversaire. La restauration a été effectuée avec le soutien de BankMed-Liban, en association avec l’association Nadi Lekol Nas, qui s’occupe de la préservation du patrimoine culturel libanais, et la société de production The Talkies.
Les travaux de restauration ont été réalisés par Neyrac Films-France à partir de la copie originale marron 35 mm qui a été scannée en résolution 4k, retouchée et étalonnée dans une résolution de 2k. La restauration sonore est réalisée par db Studios-Liban. Cette nouvelle copie d’Ila Ayn ? est d’aussi bonne qualité que la copie du film initialement projetée à Cannes en 1957.
La société de production Abbout est également en train de produire un long-métrage documentaire intitulé « Un certain Nasser » réalisé par Antoine Waked et Badih Massaad. Le film retrace le parcours atypique de Georges Nasser et sa lutte pour la création d’une industrie cinématographique libanaise. Son histoire reflète aussi l’histoire d’un pays et d’un cinéma national.
Ce documentaire sera projeté ultérieurement dans le cadre de la célébration du 60e anniversaire d’Ila Ayn ?.
En 1957, le film de Georges Nasser était non seulement le premier film libanais sélectionné en compétition officielle à Cannes, mais aussi le premier film d’auteur libanais et le premier ayant représenté le Liban internationalement, positionnant ainsi le pays sur la carte du cinéma mondial.